Accueil > Actualités > La myrtille, mini fruit, maxi effets !
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D’où vient la myrtille ? Quels sont ses bienfaits sur la santé ? Son intérêt en cure détox. La myrtille en résumé.
La myrtille, appelée aussi embrume, meurette ou encore brimbelle selon les régions, pousse abondamment dans les forêts européennes et d’Amérique du Nord où elle est appelée bleuet. Elle est le fruit d’un ‘super-arbrisseau’ très résistant, vivace, et dont le plant survit même au feu, pour donner par la suite une récolte encore plus abondante. En France, on la récolte sauvage sur les reliefs de l’Ardèche, des Alpes et des Vosges, à la main ou à l’aide d’une rifle (peigne) pour une consommation locale via les circuits courts.
La myrtille américaine ou bleuet donne de gros fruits (peau bleu chair claire) c’est la myrtille cultivée ou myrtille arbustive (vaccinium angustifolium et vaccinum corymbosum). On peut la planter au jardin, c’est elle qu’on trouve en magasin.
Aux XIXe et XXe siècles, elle a fait l’objet d’une forte exportation vers l’Angleterre, l‘Allemagne et la Suisse . Quand les récoltes saisonnières étaient abondantes et/ou de qualité, et selon les cours sur les places londoniennes, elles constituaient pour beaucoup un complément de revenu très intéressant. L’exploitation des forêts, et le reboisement en épicéas ont progressivement fait reculer cette activité à partir de 1950. Depuis le milieu des années 80, sa production et sa culture se développent en France grâce à des variétés plus faciles à cultiver.
La "vraie" myrtille dont la peau et la chair sont toutes deux bleues provient du myrtillier sauvage (vaccinium myrtillus) qui ne pousse qu’à l’état sauvage.
Comme de nombreux autres fruits, c’est dans la peau et les couches supérieures de sa chair que sont concentrés ses principaux composés : les polyphénols comme les flavonoïdes ou les acides phénoliques. Ces composés aux propriétés antibactériennes, antivirales, anti-inflammatoires et antioxydantes agissent globalement sur le système immunitaire et vasculaire. Des effets renforcés également par une teneur accrue en vitamine C et K qui en font un fruit barrière pour le développement des radicaux libres, responsables du vieillissement de nos cellules (et du développement de cancers). Également source de manganèse, un oligo-élément qui contribue à différents niveaux sur le métabolisme (fatigue, régulation de la glycémie, etc.).
Selon une étude sur l’impact de la consommation de flavonoïdes et dont les résultats ont été publiés au début des années 2010, les anthocyanes joueraient un rôle neuroprotecteur, permettant ainsi de ralentir certaines maladies (notamment Parkinson). La myrtille est très riche en anthocyanes, surtout lorsqu’il s’agit de la myrtille sauvage, c’est ce pigment qui lui donne sa couleur bleue intense.
Pour toutes ces raisons, il serait dommage de s’en priver. En détox, elle a aussi un grand intérêt, notamment pour ses fibres, qui comme la fraise, sont hautement digestibles. On pourra la consommer en smoothie, en se passant de l’extracteur de jus, comme pour la fraise, tout en limitant le travail de l’estomac et en profitant de ses effets diurétiques et coupe-faim (riche en pectine). Ses composés phénoliques jouent également un rôle dans le nettoyage du foie en favorisant l’élimination des toxines.
Après une cure détox, la myrtille dans les jus contribuera à une transition en douceur jusqu’à retrouver son alimentation habituelle. On l’associe souvent à la pomme et au citron dans des jus colorés et vivifiants. On la retrouve dans le chapitre violet de Jus et Soupes Détox, l’ebook. Un chapitre associé au 6e chakra, celui de l’intuition, qui clôt une semaine de soupes et de jus bienfaisants par une dernière journée de lâcher-prise et méditation.
Fin juin, la myrtille croise brièvement la fraise ; c’est occasion d’associer ces deux saveurs très fruitées en préparant un smoothie plein de vitamines au blender ou mini-blender comme ci-dessous avec :
Dans une crème de petit-déjeuner au yaourt de chanvre (ou d’oléagineux réhydratés mixés) ou dans un chia pudding agrémenté de cacao cru en poudre ou d’éclats de fèves pour une note plus régressive et gourmande !
En smoothie en guise de collation, à picorer pour animer l’apéritif et décorer les carpaccios de melon ou de pastèque. Dans les tartes et les tians aux fruits de l’été, une poignée de myrtilles ajoutera une touche de pep’s et de couleur. La myrtille se marie bien avec le cacao, elle est parfaite pour alléger la dégustation d’une mousse au chocolat !
Pour un effet détox optimal, on privilégiera la myrtille sauvage malgré une saison courte et locale. Mais tout l'été, on peut trouver son équivalent cultivé chez le primeur et en magasins.
Sources : “Eating berries may protect against Parkinson’s” School of Public Health, Havard University (Boston, Massachusetts), APRIFEL (Agence Pour la Recherche et l’Information en Fruits Et Légumes), Wikipedia.
Les conseils bien-être donnés dans cet article ne se substituent en aucun cas à l’avis d’un médecin ou d’un professionnel de santé.
Un livre de Valérie Cupillard
Maquette et photo : Delphine Guichard
Édition : Autoédition
Format : ebook (epub)
Avis lecteurs : ( 8 vote(s) – 4,75/5 )
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